ZAC Joué-Sud
Lors du Conseil municipal du 4 juillet, les élus de la Ville de Joué-lès-Tours ont acté le redémarrage du projet de ZAC de Joué-Sud, anciennement baptisé zone des Courrelières. Un projet qui sera directement piloté par les services municipaux, et qui permettra à la Ville de façonner l’urbanisation de cette zone située sur la route de Monts.
Pourquoi une ZAC ?
Une ZAC est un outil permettant de dynamiser un territoire par la création de logements, d’équipements publics, de commerces… Les ZAC sont considérées aujourd’hui par les collectivités territoriales comme des leviers financiers majeurs.
En effet, l’urbanisation d’un territoire génèrera des recettes fiscales et permettra de développer l’économie locale. Ceci est d’autant plus vrai quand la ZAC est aménagée en régie c’est-à-dire lorsque la collectivité est aménageur et revendeur des constructions.
La ZAC pourra permettre d’obtenir du foncier pour développer des projets structurants.
Une ZAC, un enjeu fort pour la Ville
En termes d’attractivité, le territoire de métropolitain possède désormais peu de terrains constructibles, la zone (proche rocade et bénéficiant de la réfection de la route de Monts) est attractive.
La reprise par la Ville de la gestion en régie de la ZAC, avec la création d’un budget annexe dédié, permettra une gestion optimisée des deniers publics et une meilleure maitrise des projets urbanistiques futurs. Comme elle l’a toujours fait, la Ville garde ainsi la maîtrise de son urbanisme, surtout au Sud, et façonnera ainsi les contours du Joué-lès-Tours du futur.
Le contexte et l’historique du projet
Le projet de création de la ZAC de Joué Sud a vu le jour en 2002, lorsque la Ville a révisé le plan d’occupation des sols pour urbaniser le sud de la Ville.
En février 2007, le Conseil municipal s’est prononcé pour définir les objectifs et les modalités de concertation pour créer la ZAC. S’en est suivi l’élaboration d’une étude d’impact, la concertation du projet avec le public et la validation du projet par les autorités de l’État.
Suite à cela, en 2009, le Conseil municipal a pu approuver la création de la ZAC et a désigné BOUYGUES IMMOBILIER comme opérateur concepteur et aménageur du projet.
Le traité de concession a été signé le 5 juillet 2010 pour une durée de 10 ans. De 2010 à 2013, des réunions de chantier ont eu lieu entre la Ville et l’opérateur, le contrat de concession a même été modifié en 2013 pour redéfinir le programme des constructions.
En 2014, la Ville a souhaité réviser le programme des constructions afin d’alléger la densification urbaine inscrite dans le traité de concession. Des négociations ponctuelles ont débuté entre la Ville et BOUYGUES.
En 2014, BOUYGUES a déposé et obtenu 4 permis de construire sur la ZAC répartis en 4 ilots. L’objet de ces 4 permis de construire étant (à eux 4) la construction de 44 maisons individuelles, 47 logements intermédiaires et 24 logements de type Collectif.
On peut parler à l’époque de « permis tests » car aucune déclaration d’ouverture de chantier n’a été déposée en mairie. Les projets de ces permis n’ont pas abouti et lesdits permis sont aujourd’hui caduques. La Ville n’en connaît pas la raison.
En parallèle, la construction du LECLERC a débuté, des fouilles archéologiques ont été réalisées sur le site du LECLERC et ce centre commercial a été ouvert en 2019. Les négociations avec BOUYGUES devenant de plus en plus ponctuelles, le 5 juillet 2020, le traité de concession a expiré.
Depuis la fin de la concession, le souhait a été de retravailler le projet de la ZAC.
Un budget annexe a été créé au Conseil Municipal du 04 juillet 2022 avec un emprunt à hauteur d’1 350 000€ pour acquérir les premières parcelles.